Armelle du Roscoat

Coach de vie

Transformer le monde en poursuivant son propre chemin de vie.

Qui suis-je ?

Le piano en CM2, le théâtre en 3ème, le dessin en post-bac : de mes 10 à mes 40 ans, on peut dire que j’étais une multi-artiste, la polymorphie augmentant avec l’âge.

Une semaine après mon dernier spectacle en 2013, je rentrais en master de management pour essayer de comprendre cette autre rive de la société appelée « monde de l’entreprise ».

J’avais été complètement sidérée par la série de drames qui avait ravagé certaines de nos entreprises nationales en 2008-2009, et le sort avait choisi que ce fût la même année qu’une metteur en scène perverse démolît en moi toute la foi que j’avais dans mon identité et ma carrière artistique.

J’avais alors embrassé le souhait de partager avec un monde qui allait mal (le monde dit « du travail ») des secrets de fabrication d’artistes pour rendre l’action « travail » réjouissante et nourrissante. 

Ne trouvant pas de dirigeant ou manager suffisamment artiste pour comprendre ma démarche et créer avec moi des programmes fabuleux, je m’étais dit « qu’à cela ne tienne, je vais devenir ce manager que je cherche ». Et j’étais rentrée en master de management.

A la suite de quoi j’ai voulu vendre des formations formidables aux organismes de formation, mais je n’ai pas été assez convaincante. 

Je me suis dit : « qu’à cela ne tienne, je vais devenir l’organisme de formation que je cherche ». Et je suis rentrée en formation à la création d’entreprise.

A la sortie, j’ai créé un cabinet de conseil. J’ai rencontré plein de dirigeants intéressés, mais je voyais bien qu’il me manquait un esprit d’entreprise.

J’ai cherché des coachs d’entreprise pour collaborer et construire ensemble des programmes formidables. Parmi tous les coachs qui vendaient de la collaboration et de l’intelligence collective, je n’en ai pas trouvé un qui veuille travailler en collaboration et en intelligence collective.

Je me suis dit : « qu’à cela ne tienne, je vais devenir le coach que je cherche ». Et je suis rentrée en formation de coaching.

Après ça, je suis partie marcher sur le Chemin de Compostelle, et je me suis ruiné le squelette, mise en banqueroute, fait piquer mes clients par mon nouvel associé (un commercial soi-disant intéressé par la relation humaine), puis ma propriétaire a mis mon appart en vente et pour la première fois de ma vie, je n’avais plus d’idées pour gagner de l’argent.

On était en 2018.

Un an après, il y a eu la montée du covid, qui a provoqué l’essor du marché de la formation en ligne mais pas ma capacité à vendre ce que je fais, malgré d’autres formations encore en webmarketing.

Par contre il y a quelque chose qui ne me quitte pas, c’est cette foi inébranlable que je vais y arriver. Qu’à cela ne tienne, disait le poète.

 

Mon cheminement

Un désir

Intact et intense depuis 2013 : celui de relier des extrêmes qui ne se comprennent pas.

Le développement

De mes 15 (30) ans d’arts vivants j’ai conservé cette urgence de créer de belles choses ensemble, en y développant chacun tout son être mais en se laissant aussi nourrir et détourner par la présence des « tout son être » des autres.

Recherche de soi-même

Dans les 1800km de marche en solitaire entre Marseille et la fin du monde après Saint-Jacques de Compostelle, j’ai puisé la joie intense, profonde, vivifiante de la connexion au Chemin intérieur, celui dont on ne sait rien mais dont le monde extérieur nous parle avec franchise et précision. Celui que tout le monde cherche mais que peu trouvent.

J’ai gardé aussi de mes 300 séances de psychanalyse la certitude que la compréhension des choses n’est pas la clé du changement.

Et de mes expériences sensorielles, mystiques, énergétiques, la certitude que nous n’y sommes pas du tout… Mais alors vraiment pas du tout…

Heureusement, il y a eu le covid qui nous a obligés à revoir toute notre copie à propos de la vie. 

 

Le petit miracle de Grañon

[Souvenirs de Compostelle] Après Nacera, il y avait eu un joli miracle et puis une belle catastrophe. J'avais quitté Nacera un dimanche matin, dans le nuit, une joie éclatante au coeur. Au 14ème km, on tombe sur un petit village en pleine désolation post-subprimes :...

Les conseils ne sont pas faits pour être suivis

Les conseils d'autrui ne sont pas faits pour être suivis mais pour être maturés dans votre propre chaudron de Vie.Personne n'aura jamais raison pour vous. Par conséquent, nous ne pouvons jamais non plus avoir raison pour l'autre. L'échange appartient à cette zone...

Ne fais aucune supposition : chacun son chemin !

[SOUVENIRS DE COMPOSTELLE] A Najera j'avais regardé les gens de loin toute la soirée. J'avais remarqué deux d'entre eux : un grand gars avec une tête sympa, pas trop plus jeune que moi, et un asiatique gars plus petit, pas trop plus vieux que moi. Le grand gars...

Grimper dans les arbres

[SOUVENIRS DE COMPOSTELLE] Post d'origine 22 août 2017 à 11:54 Hier, pic nic et sieste dans un arbre. "Aujourd'hui, j'ai retrouvé l'élan de grimper aux arbres colle quand j'étais petite. Je suis juste passée devant un arbre qui s'y prêtait, il m'y a invitée et j'ai...

 

Qui est Armelle aujourd’hui?

Difficile de trouver une appellation qui englobe ma démarche entière. Coach thérapeutique, peut-être. Ou artiste de la vie. Pélerine du mystère…

Je suis une grande adepte de la célèbre phrase « faites ce que je dis, pas ce que je fais », autrement appelée « acceptation de nos imperfections d’humains » : si on attend de savoir voir en soi ce qu’on voit chez les autres pour leur partager notre regard extérieur, personne n’avancera jamais.

Vive la théorie de la paille et de la poutre !

Je vénère également la non moins célèbre phrase « c’est çui qu’il dit qui y est » : oui, ce que nous reprochons à l’autre est exactement ce qui se passe en nous ! Mais attention : pas entre nous et les autres. Non non non : entre nous et nous-mêmes !

Contrairement à tout bon coach qui a bien écouté ses formateurs, je rejette l’idée de se fixer un objectif à atteindre : la magie du chemin ne peut opérer que si l’on accepte de se laisser détourner de ce que nous croyons être un but intéressant.

Chercheuse en Soi-Même, partageuse de découvertes, je défends l’amour pour l’ennemi à travers la découverte de soi, le désir de se relier, en harmonie avec les flux du Vivant.
Bah, faut être ambitieux, sinon on s’ennuie…

Malgré ces  belles théories, je suis loin loin loin de l’Eveil, mais je m’en réjouis car je ne suis pas contre profiter encore longtemps de la beauté des arbres, du rire des humains et de la puissance des montagnes.

Allez, prenez votre sac à dos et venez marcher avec moi, ça fait tellement de bien de se mettre en mouvement !

 

Raconte-moi où tu en es, ce qui te manque, ce que tu cherches…